UN ART , plusieurs STYLES, de multiples SENSATIONS
Les bénéfices de notre GongFu (kung-fu) :
« Les plus grandes victoires sont celles qu’on remporte sur soi-même ! »
Maîtriser ses comportements, tempérer ses désirs, modérer ses instincts, maintenir sa vigilance, canaliser la violence, calmer son agitation, faire grandir la paix intérieure et la confiance en soi, cela permet de mieux faire circuler son énergie et de pouvoir la concentrer vers ses objectifs avec détermination et respect. Vivre sa vie sereinement en abordant les problèmes de manière constructive et positive.
La transmission de notre GongFu (kung-fu) :
Pour avoir une vie harmonieuse, habiter pleinement son corps est une condition minimale.
Le mouvement, la posture, la coordination, la synchronisation, le déplacement développent la conscience de soi et de son rapport à l’environnement, qui devient plus respectueux, plus paisible, plus fluide et plus confiant.
Plutôt qu’un sport de combat (même codifié), avec tout le décorum de ceintures et grades qui vont avec, plutôt qu’une méthode pour anéantir l’autre, on parlera des valeurs originelles de rectitude, de bienveillance, de progression voire de progrès, d’ouverture aux autres, de qualité de contact, de qualité d’être, et donc d’être de qualité, propres au taoïstes et aux confucianistes.
Tout l’apprentissage est soutenu par la science humaine des ouvrages classiques chinois. La doctrine de Confucius n’était-elle pas « s’élever au plus haut de soi-même et s’ouvrir plus largement aux autres » ?
Aucune dimension compétitive, aucun esprit de défi, sinon par rapport à soi.
Transmission directe reçue de Georges Charles, pionnier des arts martiaux chinois en France dans les années 70 : « il est convenu qu’avec une certaine expérience, on comprenne qu’il y a mieux à faire dans la vie que de frapper les gens et de les jeter par terre ! Le kung-fu c’est autre chose encore ! Mais un dicton bouddhiste dit « même Bouddha quand on lui pile sur le pied pour la troisième fois, peut se mettre en colère. »
Pacifisme ne veut pas dire passivité.
Le sens de cette pratique :
Gong-Fu WuShu : l’art de l’être réalisé capable d’arrêter l’action des armes par son attitude juste. (traduction littérale : la main de l’Être réalisé qui arrête la hallebarde)
Donc rien à voir avec des moyens de destruction. « Celui qui utilisera la violence pour régler ses problèmes relationnels tendra à disparaître », car c’est la loi de la nature. (Yp Chun, fils de Yp Man, grand maitre du style Wing Chun Chuan). On pourrait aussi interpréter cela par « art de préserver la vie », y compris la sienne propre. Charité bien ordonnée commence par soi-même !
Avec une société basée sur la rareté ( de l’énergie, de l’eau, de la nourriture, de la place sociale, du travail, du nombre de places en maison de retraite, …), la compétition (être le plus beau, le plus fort, le plus rapide, le plus intellectuel, le plus compétent, le plus connu, …) et le superficiel (médias, zapping, consommation), nous avons fabriqué un vaste système d’exclusions et de non -respect (de soi, de l’autre, des autres, de l’environnement, des différences, …).
On peut peut-être transformer le monde, … à condition de commencer par soi. Avec quelques règles de respect :
- Respect de la forme,
- respect du mouvement,
- respect de la respiration,
- respect de la sensation,
- respect de l’enseignant, des partenaires de pratique et de l’espace de pratique.
Pourquoi ne pas générer un monde plus harmonieux où le discours prédateur céderait le pas à une volonté d’harmonie ? voir ici l’état d’esprit de notre association
La pratique du GongFu à Ouistreham
Exercices préparatoires : taoyinfa du LingBaoMing SiuDanBai
Les 1ers tao des styles externes
Wing Chun (Siu lim tao),
Hung Gar, (Forme du poing du tigre et de la grue, formes zoomorphes),
Styles internes
Etude des formes de HsingI Chuan :
WuXing Chuan (poing des 5 éléments de GuoYunshen),
LianAnChuan (poing des générations circulaires de WangTséMing)
Dans chaque style : les tui shou ou chi sao. (mains collantes)
San Shou : arts souples des saisies
Bâton de l’école SanyiChuan (bâton du magicien, bâton du paysan, bâton du guerrier)
Dans le respect de la tradition ancestrale et dans la simplicité.
Pas de tenue réglementaire ! Chaussures à semelle lisse ou chaussons moulants, tenue souple.
Sécurité :
Pourquoi faire mal quand on peut faire bien ?
Les frappes : elles sont simulées, puis contrôlées, il y a simple contact sur tout le corps sans percussion réelle, aucune touche au visage.
Toute attitude belliqueuse ou agressive entre partenaires sera synonyme d’exclusion immédiate et définitive de l’association sans remboursement de cotisation.
Nous ne formons pas des combattants hors pair et indestructibles. Cette vision est celle donnée soit par des films où la mise en scène et la chorégraphie sont orchestrées, réglées, répétées maintes et maintes fois pour ne faire prendre qu’un minimum de risques aux acteurs, soit par des enseignants qui suivent une autre voie que celle que nous avons choisie.
La pratique exclusive du combat réel et de la bagarre, selon Georges Charles, ne mène qu’à 6 mois : soit 6 mois d’hôpital, soit 6 mois de prison.
Nous formons des gens qui veulent se perfectionner en tant qu’être humain tout en étant capable de se protéger dans le respect des lois de notre pays.