Expo La Cité interdite

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Musée du Louvre   Du 29 septembre 2011 au 09 janvier 2012.

Très belle expo qui vaut le déplacement, avec de splendides peintures sur toile, sur bois, grandeur nature, costumes, sculptures et autres objets.
Tout est d’époque , pas de copie, visite de cette exposition particulière divisée en 3 parties en environ 1 heure et demie.

« La Cité interdite au Louvre  –  Empereurs de Chine et rois de France »

Les trésors de la Cité interdite font l’objet d’une grande exposition qui présente une sélection de 130 œuvres dans trois espaces distincts du musée.

L’exposition retrace l’évolution de la Cité interdite selon un parcours chronologique construit autour des grands empereurs qui ont dirigé la Chine du milieu du XIIIe siècle au milieu du XIXe siècle, 8 siècles d’Histoire, de la dynastie mongole des Yuan, aux dynasties Ming et Qing, jusqu’au début du XXe siècle.Les 130 œuvres majeures prêtées par la Chine – peintures, vases, coupes, laques, costumes d’apparat, tenues militaires ou calligraphies – sont mises en perspective avec les figures emblématiques de l’histoire impériale chinoise.

Dans les salles d’histoire du Louvre, l’exposition montre la succession des souverains chinois et, pour chaque période, les échanges qui ont pu exister entre la France et la Chine.

1- La 1ère partie de l’exposition permet de mettre en scène l’évolution des dynasties chinoises et l’Histoire de la monarchie capétienne.
Sont évoqués les contacts établis entre les descendants de Gengis Khan et Philippe le Bel, avant que l’Atlas catalan conservé dans la bibliothèque de Charles V ne présente, en Occident, la plus ancienne représentation cartographique de Pékin, la capitale des Yuan. Des portraits de souverains, des armes, des vêtements et des parures permettent d’imaginer ce qu’était à l’époque la cour impériale.

La dynastie des Ming, s’impose à partir de 1368, en réaction à la domination mongole. Elle est représentée par plusieurs grands souverains tels que Yonglé, le fondateur de la Cité interdite, contemporain de Charles VI, Jiajing qui, au XVIe siècle, règne à peu prés en même temps que François Ier et Henri II en France, ou Wanli, contemporain du dernier des Valois et du premier des Bourbons, dont le mausolée est demeuré l’un des plus fameux des tombeaux des Ming.

Balayée par les Mandchous en 1644, la dynastie Ming fait place à celle des Qing. Cet empire mandchou, qui durera jusqu’à la proclamation, en 1912, de la république synonyme de chaos interne et de domination étrangère. La période mandchoue voit s’accroître les échanges commerciaux et culturels entre l’Extrême-Orient et l’Europe.

2011-11-02--12.12.14_Paris_Louvre_Cite_interdite2 – Dans les fossés médiévaux du Louvre, une maquette de la Cité interdite permet de saisir l’ampleur de ce palais surgi ex nihilo de la volonté d’un seul homme, l’empereur Yongle (1403-1424), tandis qu’un montage vidéo évoque en images l’histoire de son architecture. Cette maquette permet de découvrir les 72 hectares de la Cité Interdite, riche de plus de huit mille salles, là où du début du XVe siècle à celui du XXe, se succédèrent vingt-quatre empereurs, un lieu capital qu’évoque le célèbre rouleau peint figurant le souverain inspectant ses troupes.

3 – Sont également présentés dans l’aile Richelieu la salle du trône de l’empereur Qianlong – qui règne de 1736 à 1795 – (époques Louis XV et Louis XVI) et les chefs-d’œuvre qu’il a fait exécuter à la peinture sur soie, en particulier les portraits grandeur nature de ses chevaux.

Cette exposition a été organisée par le musée du Louvre et le musée du Palais impérial, avec le concours scientifique du musée national des Arts asiatiques Guimet.

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